Le Mantis X va être capable d’évaluer, entre 0 et 100, la qualité du maintien de l’arme, du lâcher et même de votre dégainé avec ou sans contrainte de temps. A partir de 95/100 le tir sera jugé comme excellent, c’est l’objectif à atteindre. 100/100 représenterait un tir parfait, sans aucuns mouvements parasites…. Dans tous les cas, ce qui est remarquable c’est que pour chaque tir vous aurez une analyse complète de votre lâcher.
Tous les tireurs connaissent ou ont entendu parler des systèmes avec laser pour analyser un résultat en cible. La grosse nouveauté avec le MantisX est qu’il n’y a pas besoin de récepteur, il n’y a pas de laser… Ici, encore une fois, ce qui sera analysé ce n’est pas le résultat en cible, mais la qualité de votre lâcher. Donc en tir à sec à la maison (vérifier toujours que votre arme est vide !!!) , vous pouvez très bien viser un cadre, un pot de fleur (on ne vise jamais personne !)…
Plusieurs versions commerciales du MantisX existent avec chacune sa spécificité :
Le X3 : tir réel/ à sec/ airsoft / CO2 mais toujours avec des fonctions restreintes.
Le X10 Elite (X10) : le plus haut de gamme pour lequel toutes les fonctionnalités sont disponibles (même celle du X7) avec en plus une fonction tir à l’arc !
Cet article est principalement orienté Mantis X10
2 – Comment ça fonctionne ?
Le MantisX se présente sous la forme d’un boitier polymère (3cm x 3cm x 2cm, 14g) qui renferme notamment un gyroscope 3 axes couplés à un accéléromètre (3 axes aussi), capable d’enregistrer 1000 mouvements à la seconde permettant ainsi d’analyser le moindre déplacement de votre arme avant (1s)/ pendant/ après le lâcher. L’énorme avantage de ce système est que l’on peut aussi bien l’utiliser en tir à sec / airsoft / CO2 qu’en tir réel.
Ce boitier/capteur se monte directement sur le rail pica (21mm) de votre arme (votre arme ne possède pas de rail pica ? pas de problèmes, de nombreux accessoires existent…). Ensuite, il suffit de le connecter par Bluetooth à une application gratuitement téléchargeable sur votre téléphone (IOS ou Android). L’autre côté pratique est qu’il est rechargeable via usb, pour une autonomie (20h) de plusieurs jours, voir plusieurs semaines en fonction de la fréquence d’utilisation.
Le point fort de ce système est vraiment l’application (traduite en Français) qui va permettre de transposer l’ensemble des informations reçues en données interprétables par le tireur. On reproche souvent aux applications dédiées au tir sportif d’être vraiment compliquées, avec énormément de paramètres à configurer. Pour le MantisX rien de plus simple, c’est vraiment fait pour les tireurs dans un langage compréhensible de tous, pas besoin d’être un « geek » :
Après la connexion en Bluetooth, il suffira de choisir son type d’arme : arme de poing ou arme longue, une banque de donnée existe avec pas mal de modèles déjà intégrés ;
Quel type de tireur êtes-vous ? Gaucher ou droitier ;
Le mode de détection : Airsoft/Co2, tir à sec ou tir réel ;
Dans quel sens vous avez monté le boitier sur le rail pica de votre arme pour permettre à l’analyse de votre tir grâce aux gyroscopes…..
C’est FINI….
Remarque :
A la première utilisation, il vous sera demandé de vous enregistrer et de créer un profil qui vous permettra de vous mettre en réseau et de vous challengez….
Pour le shotgun il existe une application dédiée : MantisX-Shotgun
Bien entendu il existe aussi d’autres paramètres avancés comme la sensibilité de détection, le délais de détection etc… En préambule, je vous disais qu’il enregistre les mouvements de l’arme 1s avant le tir pour analyser votre lâcher, on peut pousser l’enregistrement à 3s avant mais cela demande des ressources de votre processeur du téléphone pour réaliser tous les calculs et vous donner un résultat cohérent.
Une fois configuré vous aurez accès à de nombreux exercices (13, 15 avec la version MantisX 10) allant de « l’entrainement libre » (analyse tir par tir) aux exercices mains forte/ main faible en passant par le benchmark et même un exercice de prise d’otage ( à la fin d’un signal sonore vous avez un temps imparti pour dégainer et tirer en essayant d’obtenir le meilleur lâcher possible – pas si facile qu’il n’y parait…). La version X10 du Mantis permet aussi d’analyser vos dégainés et de connaître le recul de votre arme en tir réel (très utile pour comparer des munitions, j’y reviendrais plus loin).
3 – Analyse du lâcher
Prenons l’exemple d’un exercice simple : « entrainement libre », je l’ai réalisé avec mon Grand Power Stribog (arme longue). Il est fortement recommandé d’utiliser une cartouche inerte pour protéger le mécanisme de votre arme.
Dans cet exercice vous allez pouvoir analyser la qualité de votre tir pour chaque lâcher et sans contraintes de temps. Utilisant mon arme de compétition pour cet exercice, il faudra qu’à chaque tir, chaque essai je ré-arme le percuteur (marteau). Le mantisX est capable de différencier le « clack » d’une culasse d’un lâcher, donc seul les tirs seront bien comptabilisés. Pour le premier tir j’ai obtenu la note de 89.9/100.
A partir de cette fenêtre de base de l’application, en faisant glisser vers la gauche vous avez accès à une analyse plus complète
On voit alors que deux facteurs peuvent avoir influencés mon tir : « poussée vers l’avant » et « fléchissement du poignet vers le bas ». En cliquant sur les causes possibles, une nouvelle fenêtre va me donner une explication plus détaillée et des informations pour m’aider à corriger ces défauts.
Ensuite toujours en faisant glisser la page vous avez accès à un diagramme analysant:
le « maintien de la visée » c’est-à-dire le mouvement 1s avant appui sur la détente (en bleu)
et « l’appuis sur la détente » calculé ¼ de seconde avant chaque tir (en jaune).
Si les diagrammes « jaune et bleu » sont relativement « aplatis » alors c’est considéré comme un excellent tir. Cela signifiera que l’arme est très stable avant et pendant le lâcher.
Sur une autre page, vous avez accès à une nouvelle donnée. C’est un graphique matérialisant le mouvement du pistolet pour chaque tir. En bleu le maintien de la visée, en jaune le ¼ de seconde avant l’appuis sur la détente et en rouge le mouvement après. Il est très facile de voir que pendant le ¼ de seconde avant le tir j’ai fléchis l’arme vers le bas.
J’ai souhaité corriger mes défauts et j’ai donc effectuer un deuxième tir. J’ai alors obtenu la note de 97.7/100 soit un excellent tir. Pas de défauts majeurs à corriger. Sur le diagramme on voit que les mouvements de l’arme sont réduits et quasi inexistant (jaune) avant le lâcher. D’ailleurs dans le graphe il apparait que les mouvements avant (en bleu) et l’appuis sur la détente (en jaune) sont groupés.
Ces analyses peuvent être reproduites sur différents exercices comme le « benchmark » et ainsi connaître la qualité du lâcher sur une moyenne de 10 tirs.
D’autres exercices spécifiques au MantisX10 sont très intéressants :
Le dégainé : votre grip, la levée de l’arme, le temps depuis la prise en main jusqu’à l’horizontal, le temps entre la mise à plat de l’arme et la stabilisation pour la visée et bien entendu le départ du tir seront analysés et donc cela vous permettra de voir sur quel(s) facteur(s) vous pouvez progresser. Analyse très intéressante pour la pratique du TSV (Tir Sportif de Vitesse).
Le recul mètre : uniquement à balle réel. Sur mon Grand Power Stribog, sur conseil d’un ami et commercial Terrang (Vincent 😉 ), j’ai essayé une nouvelle munitions en 9mm : la GECO White box en 115g. Habituellement je tire de la 123g. Les sensations étaient bien meilleures mais je voulais entre être sûr. J’ai donc utilisé la fonction « recul mètre » sur mon Stribog, et effectivement j’ai pu voir la différence. L’arme relève beaucoup moins. Le MantisX ne ment pas 😉
4 – Pour quel type de tireur ?
Le MantisX peut être utilisé par tous les tireurs, du débutant au confirmé.
Pour le débutant, parce qu’il y a tellement de choses à emmagasiner en même temps, au début, pour réaliser un « bon » tir (être surpris par le lâcher, tenir l’arme fermement mais pas trop, la course de la queue de détente doit être linéaire etc….), que l’analyse donnée par les capteurs du MantisX permet de connaître ses axes d’améliorations et donc de construire un apprentissage propre à chacun, « savoir c’est comprendre ».
Quant aux professionnels, le lâcher est normalement une phase déjà acquise, les scores sont généralement autour de 95%… Par contre le graphe permet une analyse plus pointue et donc de s’améliorer encore en supprimant ces « micro »mouvements parasites, sans parler de l’analyse du dégainé… Ajoutons à cela l’analyse sur plusieurs tirs, ce qui permet de déceler d’éventuels mouvement parasites récurrents. Là est l’atout incontesté du MantisX.
Et si en plus vous êtes moniteur de tir, vous pouvez en quelques secondes passer le MantisX d’une arme à l’autre pour analyser les tirs de tous vos étudiants en un temps record…
Et puis avec la mise en réseau cela permet aussi encore une fois de se lancer des challenges et donc d’apprendre en s’amusant.
5 – Mise à jour :
Depuis la mise en vente de ce produit, la société MantisX a fait de nombreuses « mise à jour » gratuites, preuve qu’ils sont en constante évolution. Avec de nouveaux exercices, de nouvelles analyses. J’attends avec impatience la possibilité d’analyser plusieurs tirs en multi cibles pour la pratique du TSV…c’est en cours !
6 – Les accessoires :
Si votre arme ne possède pas de rail pica, il existe des accessoires qui vous permettront quand même d’utiliser le MantisX. Voici quelques exemples (listes non exhaustives) :
Talons de chargeurs avec un rail picatinny incorporé. Disponible pour de nombreux modèles comme M&P, Sig Sauer P938/P320/P229, Ruger SR, Glock, CZ etc…
Système à sangle pour les armes CO2
7 – Conclusion :
J’avais déjà pris l’habitude d’utiliser le MantisX quand j’allais au range. Mais pendant cette période de confinement je l’ai vraiment mis à profit, cela m’a permis entre autres de relever des défauts qui revenaient régulièrement et donc de les corriger. Par exemple, j’en ai profité pour ajuster la longueur de la crosse de mon Stribog. Pour cela j’ai utilisé plusieurs longueurs de réglages et réalisé les exercices chronométrés à disposition pour le MantisX. Ainsi, j’ai pu voir que la longueur de crosse qui me donnait le plus de confort était celle aussi qui m’ajoutait un défaut parasite récurrent au lâcher.
Personnellement, je suis plus que convaincu par ce capteur. Il me permet de gagner du temps dans l’apprentissage et de toujours chercher à améliorer mon tir….Il me tarde juste que la version IPSC/TSV soit disponible. Mais je sais que des tireurs de renom comme JJ Racazza l’utilise pour des entraînements, donc l’équipe MantisX y travaille…
1 chasse goupille de 3mm (ou un petit tournevis, ou une clef à laine de
3mm..)
2 pinces à bec plat
1 réglet
1 pointe à tracer
Une dremel avec un disque à tronçonner (+
lunettes de protection), ou une scie à main
Une cale à poncer.
1 – Démontage du chargeur :
Avant de procéder : vous devez savoir que le talon du chargeur coulisse via des petites glissières sur le chargeur. Il s’extrait du chargeur en le faisant coulisser vers l’avant
Manipulation : Démontage du talon
Tenez le corps du chargeur (bossette vers
l’avant, arrière du chargeur vers l’avant) avec votre main gauche si vous êtes
droitier (et réciproquement)
Avec l’autre main saisissez-vous du chasse goupille pour appuyer sur le téton
(le « rond » que l’on voit sur le talon du chargeur) de l’insert
plastique et ainsi le dégager du talon, vous allez comprimez le ressort donc
n’hésitez pas à appuyer. Dans le même mouvement, tirer le talon vers
vous ! Après 1 cm de course votre chasse goupille devrait se bloquer
contre la paroi interne du chargeur. Retirer le chasse goupille, il vous suffit
alors de finir de faire glisser le talon à la main. Attention ! Avec la
pression du ressort si vous ne retenez pas l’insert dès qu’il apparaît, vous
devriez voir voler dans votre atelier un kit « ressort + insert »…avec
un peu de chance le follower orange restera dans le chargeur lol !
2 – Modification de la première spire du ressort
Avant de procéder : la spire plate du ressort, la seule, est celle qui se loge contre l’insert plastique. Cela permet une poussée bien verticale. Vous noterez alors qu’à l’autre bout, la spire qui se loge dans le follower n’est pas plate…De ce fait lorsque le chargeur est remplis il se peut que le follower ne soit plus correctement guidé dans le chargeur, voire même il peut y avoir un point dur. Nous allons donc ici « aplatir » cette fameuse première spire du ressort pour qu’elle se loge intégralement sous le follower et ainsi mieux répartir la pression du ressort
Manipulation : A l’aide des 2 pinces vous allez
aplatir la première spire.
Utiliser la première pince à bec plat pour
serrer/ maintenir le ressort juste après la deuxième boucle (si vous êtes
droitier, utiliser cette première pince avec la main gauche) puis,
Serrer la spire montante avec la deuxième pince en
vous positionnant au ras des becs de la première, et enfin
Plier cette fameuse spire montante vers le bas
jusqu’à ce qu’elle soit bien à l’ horizontale. C’est la pince dans votre main
droite (si vous êtes droitier) qui fait le boulot.
Résultat : la première spire du ressort doit désormais pouvoir se loger parfaitement sous le follower orange.
3 – Raccourcissement de l’insert plastique
Avant de procéder : dans le talon se loge l’insert plastique que vous avez dégagé à l’aide du chasse goupille à l’étape 1. En réalité, lorsque vous mettez 30 cartouches dans votre chargeur, le ressort se comprime tellement que le follower orange vient toucher cet insert. Il n’y a pas donc plus de jeu mécanique, le follower ne peut pas descendre plus bas à l’intérieur du chargeur. La première cartouche sur le chargeur, retenu par une des lèvres, vient donc buter sur la culasse lorsqu’elle est fermée. Le corps du chargeur ne peut plus monter pour s’accrocher, sauf à exercer une très forte pression. J’ai pu mesuré qu’une fois le chargeur en butée, il faut encore forcer sur 5mm avant de le verrouiller. Il y a donc bien une contrainte quelque part ! ….En raccourcissant légèrement la longueur de l’insert, on va ainsi redonner du jeu à la première cartouche permettant alors un verrouillage plus facile du chargeur. L’objectif étant de le raccourcir pour gagner l’équivalent d’une cartouche.
Manipulation : Couper
l’insert
La longueur suffisante à couper et de 1cm. Ce
qui veut dire qu’il doit rester 22 mm sur l’insert (cf photos). Utiliser donc
un réglet et une pointe à tracer pour faire un repère pour savoir où couper.
Avec la dremel et le disque à tronçonner (c’est
plus facile) faite une découpe suivant votre repère et biseauté légèrement les
bouts. N’oubliez pas de porter des
lunettes de protection pour vous protéger des projections de petits morceaux de
plastiques dues à la découpe de l’insert.
Une fois découpé, avec votre cale à poncer,
faite en sorte d’avoir une découpe bien droite et ébavurée.
Résultat : L’insert est découpé, ébavuré….y’a plus qu’à remonter
4 – Remontage :
Insérer le ressort sous le follower orange (la
spire que vous avez modifiée). Vous ne pouvez pas vous tromper, le ressort est
de forme trapézoïdal. La première spire est plus petite que la dernière, donc
il a un sens.
Faite glisser l’ensemble dans le chargeur, là
encore il n’y a qu’un sens possible, vous ne pouvez pas vous tromper
Rajouter l’insert plastique dans la dernière
spire. Lui à un sens par contre! Il doit épouser la forme interne du chargeur,
donc la partie arrondie vers l’avant.
Appuyer, à la main, l’insert pour le faire
rentrer dans le chargeur, puis faite glisser le talon sur ces glissières jusqu’en
butée arrière.
Une fois monté, assurez-vous que le téton de
l’insert est dans son logement dans le talon. Si ce n’est pas le cas, il suffit
de taper la partie avant ou arrière (la tranche) du chargeur dans la paume de la
main. Il devrait se mettre en place tout seul.
Optimisation pour TSV uniquement
Si vous souhaitez encore gagner
un peu pour le reload, notamment en TSV, sans avoir besoin de claquer
exagérément le chargeur, vous pouvez couper au maximum 2 spires du ressort,
côtés insert plastique. Cependant, avant de découper, vous devrez absolument
roder votre ressort et donc faire 4-5 chargement au maximum de la capacité. Ensuite,
je vous conseille de faire spire par spire avant d’en couper 2 d’entrée de jeu,
et de vérifier à chaque fois le résultat. Je l’ai fait, et je n’ai aucun
incident, les dernières cartouches montent parfaitement. Le fait de couper les
spires ne changent pas la force du ressort, mais la puissance avec laquelle il
va faire monter les dernières cartouches.
Et pour coller parfaitement au
règlement PCC, en départ option 1, il vous faudra raccourcir l’insert un peu
plus…..(si je reprends ma méthode de mesure comme sur la photo précédente, faut
qu’il reste 15mm) mais je n’irai pas plus loin dans mon explication ;).
Pour faire cela il faut pratiquer le TSV, et être en possession de la
dérogation chargeurs grande capacité.
Dernière chose, pour encore améliorer l’éjection, vous pouvez toujours polir la cage en acier, je l’ai fait aussi. Attention, ne prenez pas le risque de la démonter. Protéger plutôt votre chargeur avec du scotch pour ne pas polir le plastique. (sur la photo, le chargeur de droite a été poli)
Désormais y’a plus qu’à comme on dit….dans mon cas cela fonctionne très bien ! On sait que la perfection n’existe pas mais là avec ces nouveaux chargeurs, je ne vois pas ce qu’on peut reprocher au Stribog ! En ce qui me concerne, vu le tarif, vu les performances, y’a pas photos c’est la carabine 9mm idéale !
En complément :
Depuis l’écriture de l’article, j’ai tiré un bon millier de cartouches dans mon PCC. Tous mes chargeurs sont optimisés comme décrit dans l’article ci-dessus. Je me devais de vous informer que de temps en temps la culasse reste fermée chargeur vide. Autrement dit, après le tir de la dernière cartouche insérée. L’accroche de l’arrêtoir de culasse n’est plus aussi franche. Personnellement, dans la pratique du TSV, cela ne me dérange pas. On n’effectue jamais de reload chargeur vide, du moins on évite… Si maintenant ce n’est pas non plus un soucis pour vous, alors vous optimiser vos chargeurs.
Les nouveaux chargeurs métalliques 30 coups pour Grand Power Stribog sont enfin arrivés.
Pourquoi cet « upgrade » ?
Les chargeurs de la première génération étaient entièrement en plastique translucide, renforcés par des nervures. Ces chargeurs sont dit « propriétaires », ce qui signifie que seul ce(s) modèle(s) peut être utilisé dans le Grand Power Stribog (sauf si vous changez le lower pour le lower en aluminium usiné compatible chargeur glock…je vous laisse deviner la suite …).
Au cours des dernières semaines, plusieurs tireurs avaient fait remonter à Grand Power le fait que des chargeurs 30 coups (uniquement !) avaient cassé au niveau des lèvres. D’un point de vue théorique c’était impossible vu la qualité et l’épaisseur des matériaux utilisés, mais en pratique cela pouvait se produire suivant 2 scenario :
La capacité des chargeurs est de 30 cartouches maximum, mais en forçant bien on pouvait en mettre 2 de plus, ce qui avait pour conséquence immédiate d’augmenter énormément la pression sur le haut du chargeur (sur les lèvres du chargeur). N’étant pas construit pour autant de munitions, les lèvres du chargeur cassées. PS : J’en profite pour vous rappeler que les armes d’épaules semi-auto à percussion centrale contenant plus de 11 cartouches sont classés en A1, lorsque le chargeur est inséré, donc INTERDIT sauf si vous possédez une dérogation tir sportif. Jusqu’à 30 coups votre licence de tir sportif et votre autorisation de détention suffit pour une utilisation réservée dans un stand agréé. Au-delà de 30 coups, c’est une dérogation TSV uniquement.
Cela pouvait aussi arriver simplement en cas de chute d’un chargeur plein sur un sol dur. Même si le chargeur tombe sur son talon, selon le principe physique d’action-réaction, les lèvres pouvaient casser.
Grand Power a donc entendu la demande des tireurs et à donc travailler sur une version renforcée qui vient juste d’arriver en boutique. Personnellement, mes chargeurs sont tombés à plusieurs reprises lors de matchs et entraînements TSV, et aucun ne s’est jamais cassé. A mes yeux, le défaut principal, que je n’ai jamais caché dans mes revues sur le Stribog, c’est l’éjection des chargeurs. A partir du moment où un chargeur n’est pas vide, il ne tombe pas par simple pression sur le bouton d’éjection. Il faut alors utiliser sa main faible pour le dégager du puit. Cela vient du fait que sous la pression du ressort, le haut du chargeur « gonfle » de 1 mm, c’est pas énorme mais malheureusement suffisant pour qu’il reste coincé, mais attention je n’ai pas dit bloqué ! Il suffit juste de l’aider à descendre sur quelques millimètres et il finit sa course tout seul. En réalité, sur les premiers 5mm c’est comme s’il y avait un point dur, rien d’insurmontable. Cela ne m’a jamais spécialement gêné même en TSV.
Quoi de nouveau ?
Le corps principal de ces nouveaux chargeurs est fait dans la même matière que les anciens. Les nervures de renfort sont plus prononcées sur le nouveau modèle.
Le haut du chargeur est renforcé/doublé par une « cage » en acier indéformable de 1mm d’épaisseur et 65mm de long. Elle est clipsé sur le corps du chargeur. Désormais les lèvres du chargeur sont elles aussi en acier.
Un nouveau follower (platine) orange a été ajouté pour améliorer la visibilité en rechargement. Mais c’est aussi et surtout un indicateur visuel supplémentaire pour s’assurer qu’un chargeur est bien vide.
Un nouveau ressort est aussi utilisé, plus court, mais plus costaud !
L’insert du bas (pseudo plaque de talon) et le talon sont identiques aux anciennes génération.
Et le poids ? Les chargeurs passent à 125g , soit 35g de plus que les anciens. Sachant que le poids favorise l’éjection, c’est plutôt positif !
Bien entendu cette mise à jour à un coût, 10€ de plus.
Laser Ammo est un système électronique avancé de tir à sec, « dry fire ». Ce dispositif va vous permettre de pratiquer le tir en cible grâce à un dispositif laser inséré dans votre canon. L’atout majeur de ce dispositif est l’utilisation de cibles dites « réactives et interactives ». Non seulement elles réagissent à « l’impact » du laser, mais elles sont aussi capables de communiquer entre elles pour se réinitialiser ou pour délivrer des séquences de tir différentes.
Le kit dont je dispose comprend :
• 5 cibles interactives ( 496€)
• Le combo SureStrike Premium kit (217 €)composé de : – La cartouche laser chambré en 9×19 avec ses piles ; – 6 cibles standards de format 65mm x 65mm. Ces cibles vont refléter le laser rouge, le point rouge de l’impact sera visible lors du tir. Mais elles ne sont pas interactives. – Une tige arme de poing, permettant de visser à la bouche du canon un bouchon rouge matérialisant le fait que l’arme est rendue inerte en dry fire. Très utile en terme de sécurité. – Une housse de transport.
• L’adapteur calibre 12 (60€), qui me permettra non seulement de m’entrainer en « dry fire »avec mes armes en 9mm mais aussi avec mon fusil cal 12 que j’utilise dans la pratique du TSV en compétition.
1 – Présentation du « Surestrike premium kit ».
C’est dans ce combo que l’on retrouve le laser.
Le laser est enfermé dans une
cartouche inerte calibre 9×19, usinée en 2 parties, permettant un accès aux 3 piles
boutons livrées. Un bouton poussoir se
trouvent en lieu et place de l’amorce. Ce qui signifie qu’à chaque percussion,
le marteau/percuteur viendra frappé ce bouton et donc déclenché le laser
instantanément. Le fonctionnement est identique à un tir réèl. Il n’y a donc
pas de modifications à réaliser sur votre arme si vous utilisez ce kit. Ce qui
veut dire aussi que le laser se reflète sur la cible le temps de l’impact et
donc n’est pas mémorisé en cible (du moins pour le kit en ma possession)
A noter qu’une nouveauté est
apparue sur le site Laser Ammo, c’est une version Infra Rouge. Le kit que j’ai
en test est la version laser rouge. En IR, on ne voit donc plus le point rouge
du laser à l’impact mais cela aura un autre avantage. Laser Ammo travaillent
effectivement dans le développement d’outils informatiques, créant des scenarii
de tirs, sur la base de l’infra rouge. Donc cela peut permettre à terme
d’investir dans du matériel très haut de gamme sans avoir à tout racheter.
Plusieurs calibres de cartouche
laser existent :
9 x19, 9×18 Makarox, 9×21, .380, .38 Special,
.357 Magnum, 223 et même une version Airsoft.
A l’achat de votre kit, il vous faudra
donc choisir le bon calibre.
Pour les autres calibres tel que
le 9.3×62, 45 long colt, 44 Magnum, 45 GAP, 357 SIG, 45 ACP, 12GA, 20GA (etc…),
un adaptateur sera nécessaire.
Le système est plutôt bien pensé. En effet pour le calibre 12 par exemple, c’est tout simplement la cartouche laser 9mm qui vient se loger à l’intérieur d’un corps de cartouche 12GA usinée en 2 parties. Les adaptateurs sont de très bonne qualité. Le culot est même usiné de telle manière que, l’extracteur ne puisse pas venir éjecter la cartouche, à condition qu’elle soit bien positionnée ….j’en reparle plus bas dans l’article.
De nouveaux calibres sont ajoutés
régulièrement. Il existe même un kit dédié pour les revolvers comprenant 6
cartouches inertes, de manière à pouvoir déclencher un laser sur chacune des
positions du barillet…..
La dernière pièce du kit comprend une tige (creuse) qui d’un coté se visse sur la cartouche laser et, de l’autre viendra se visser un bouchon rouge permettant de bien identifier le fait que l’arme est rendue inerte le temps de l’utilisation du Laser Ammo. De cette manière, si vous êtes instructeur/moniteur, ou lors d’une démonstration publique, tout le monde voit que l’arme est sécurisée. Voir les photos si dessous sur mon Grand Power Q1. Cette tige est dimensionnée pour les armes de poings uniquement.
2 – Présentation des 5 cibles réactives et interactives.
Il s’agit ici du combo I-MTTS
pour « Interactive Multi Target Training System ». Ces cibles sont
vendues à l’unité, par lot de 3 ou 5.
L’ensemble de l’électronique se trouve dans le support en polymère. Le socle de 11cm de long, 6.5cm de large et 3cm de haut est relativement petit ce qui permet de le positionner un peu partout dans la maison, à l’atelier etc… Toutes les cibles ont une étiquette QC montrant qu’elles ont été testées avant d’être vendues.
Sur le support viendra alors se glisser une cible au choix
parmi les 4 fournies :
3’’ ronde soit 7.6 cm de diamètre avec une zone
du « 10 » de 1’’ (2.54 cm)
5’’ ronde soit 12.7cm de diamètre avec une zone
du « 10 » de 1’’
Une cible IPSC de 14cm de haut, 11 cm de large
Une cible « humaine » de 15 cm de
haut.
La plus-value de ce système
réside dans le fait que les supports de cibles communiquent les uns avec les
autres sans avoir besoin d’utiliser un ordinateur. Compatible avec la version
laser rouge du kit premium ou la version Infra Rouge.
Le principe de base est le
suivant :
Les supports sont facilement programmables grâce
à 3 boutons : on/off, signal et
mode.
On/Off, pour allumer ou éteindre le support
Signal, pour choisir le mode de confirmation
d’impact en cible : sonore (« bip »), visuel ou les 2.
Mode : sélection d’un scénario de tir.
En attente,
la cible montée sur le support se verra éclairer d’une couleur. Au
moment du tir et si vous visez bien, c’est-à-dire que le laser vient impacter
la cible, alors le socle va émettre un signal sonore et /ou visuel en changeant
la couleur de l’éclairage de la cible.
Avec le kit laser Rouge vous voyez un point
rouge en cible le temps du tir.
Avec le kit Infra Rouge vous serrez si vous avez
visé juste que si le support « bip » et/ou que la cible s’éclaire..
Une fois impactée la cible se reset
automatiquement :
Soit vous utilisez 1 seule cible et elle se
reset en attente
Soit vous utilisez plusieurs cibles et dans ce
cas elles communiquent entre elles pour savoir quand le reset aura lieu.
Lorsque on utilisera plusieurs
cibles en même temps, jusqu’à 10, le programmation est ultra simple :
Positionnez les cibles dans la pièce
voulue : 20 cm entre chaque cible minimum (6m maximum), à 10cm de tous les
objets, 1m du sol. Pour une efficacité optimale, ne pas les soumettre à une
lumière trop forte (si votre éclairage est très puissant cela perturber le
système)
Allumer toutes les cibles
Sélectionnez le même mode pour toutes les cibles
Terminé ! Le système communique et se
débrouille !
Là où cela devient intéressant c’est les différents modes de
fonctionnement :
Par défaut (pas de mode sélectionné) :pas
d’ éclairage de la cible, confirmation de l’impact sonore et/ou visuel en
rouge. Mode basique, on tire, on identifie l’impact et la cible se reset…on
recommence
Mode A : éclairage de base en vert,
confirmation de l’impact sonore et/ou visuel en rouge. Le reset de la cible est très rapide, car
l’objectif est de tirer les cibles aussi vite que possible comme en challenge
« Cible métallique ». Donc si vous « jouez » avec plusieurs
cibles, la première s’illumine en vert, les autres sont éteintes. Vous impactez
la première et au moment où elle s’éteint la suivante s’allume etc… Le schéma
se reproduit en boucle
Mode B : « Chase the ball » littéralement « courir après le ballon ». Permet de travailler ces transitions notamment, car ici le but est de tirer sur la cible éclairée en vert…mais en réalité c’est comme si la lumière verte passait de cible en cible de manière désordonnée. Donc il faut « courir » après la lumière verte pour tirer vite et précisément sur la bonne cible.
Mode C : Chacune à leur tour et au hasard, les cibles vont s’illuminer en rouge ou vert
pendant 2s. Il faut impacter seulement les cibles en vert, tirer une cible
rouge correspond à une pénalité, elles
vont alors toutes se mettre à clignoter rouge….
Mode AB : c’est le même mode que ci-dessus
beaucoup plus rapide.
3 – Pour quelle(s) arme(s) ?
Personnellement, j’ai utilisé pour faire cet essai 3
armes :
Grand Power Q1, donc arme de poing ;
PCC Grand Power Stribog ;
Remington 870 modifié en version match IPSC
(TSV)
3.1 Q1 et Stribog :
Pour mon Q1 et le PCC, je suis
vite arrivé à la limite du système….et oui ! Il faut « racker »
entre chaque tir pour réarmer le marteau/percuteur. Donc mise à part du coup
par coup sur une cible, je n’ai pas retrouvé ce que je cherchais dans le cadre
du dry fire. Seul le travail du premier tir et/ou du dégainé peut être alors
réalisé.
Par contre si vous êtes équipés
d’Airsoft, vu que le kit existe, cela change la donne complètement. Pas besoin
de racker à chaque fois et dans ce cadre je pense qu’on doit passer pas mal de
temps à s’entraîner tout en s’amusant grâce aux différents modes disponibles.
Sachez aussi qu’il existe plusieurs répliques, modifiées par Laser Ammo, qui
permettent de s’affranchir du réarmement (AR15, G17 etc…)
Mais le plus intéressant est si vous êtes possesseur d’un Glock Gen 4 ou Gen 5. En effet, Laser Ammo a développé un kit détente, comprenant un percuteur modifié, qui permet à l’ensemble de se réarmer après chaque action de tir, sans avoir besoin de racker la culasse ! le percuteur se réarme tout seul….Vous pouvez donc enchaînez les tirs avec votre arme. L’inconvénient est que cela demande une modification interne de l’arme à chaque fois que vous voudrez utiliser le système. Mais le gros avantage est que vous utilisez VOTRE arme !
3.2 Remington 870 :
C’est avec mon Remington que j’ai
véritablement trouvé l’utilité de ce système. Mon remington fait partie de la
famille des fusils à pompe, donc pour tirer en match ou en dry fire , je dois
quoiqu’il arrive réarmer manuellement via la pompe. Finalement, je retrouve ici
la configuration que j’ai en match. Si j’avais un semi auto ( ex : Benelli
M2), j’aurai aussi atteint rapidement les limites de ce système.
Du coup comment ça marche ? J’ai juste à positionner la cartouche laser (l’adaptateur en fait) dans la chambre, faire en sorte que l’extracteur ne coïncide pas avec le culot et le tour est joué ! Laser Ammo a été malin, là encore, car le culot de l’adaptateur a été ajouré de manière à ce qu’il y est à la fois des parties creuses et des encoches pour l’extracteur. Donc si l’extracteur est dans une partie creuse, lorsque j’actionne la pompe, la culasse va s’ouvrir et se fermer sans m’éjecter la cartouche laser… fallait-il encore y penser….( Je n’ai trouvé aucunes dummies de la sorte pourtant ce serait utile !)
Grâce à cette astuce, je peux m’entrainer sur les 5 cibles à ma disposition comme si j’étais en match. En plus de cela j’ai modifié une pièce de mon fusil uniquement pour le « dry fire ». Désormais je peux aussi recharger le tube magasin avec mes cartouches inertes, actionner la pompe en faisant des actions de tir sans que les cartouches montent, elles restent dans le tube magasin! Ce qui veut donc dire que je peux à la fois tirer en cibler et recharger comme en match…
4 – En pratique :
Finalement, je peux me créer mes
propres exercices.
Le mode A m’est très utile (mais
je joue aussi avec les autres modes). Je dessine dans la maison des
mini-parcours IPSC avec des obstacles comme une chaise, une table etc…les
cibles sont réparties un peu partout et j’applique le principe inhérent au TSV
,c’est-à-dire je tire la cible quand je la vois. En créant ces mini parcours,
ça me permet de réviser des positions de tir pas tout à faire conventionnelles,
comme tir sous une table, depuis un angle de porte, en contournant une chaise….Au
final, les scnenarii n’ont pas vraiment de limites. La manipulation, les
déplacements avec l’arme deviennent plus naturels et c’est souvent ce qui fait
défaut en match, ce qui nous fait perdre du temps. Par exemple, comme mon fusil
est relativement long, je peux créer dans la maison des parcours étroits pour
me forcer vraiment à maîtriser mes déplacements avec mon arme. On peut même
complexifier un peu plus avec du tir épaule faible, comme on pourrait le faire
main faible avec un pistolet.
En shotgun, on ne fait pas du tir
de précision (sauf lorsqu’on tire de la balle…), on tire 90% du temps du petit
plombs en 28g, donc je ne cherche pas non plus la précision avec le laser lors
de mes entraînements, juste à savoir si j’ai impacté la cible (le bip ou le
changement de couleur de la cible me suffit). Ce qui me permet donc de
travailler aussi sur la vitesse ; même si je me suis aperçu au fur et à
mesure des essais, que j’ai tendance à vouloir vérifier où le laser a impacté
la cible. Donc je peux rester en attente, et ça c’est une habitude qu’il faut
surtout pas que je prenne..
Depuis le début je parle de tir
en déplacement, mais même « tir à poste » le Laser Ammo peut s’avérer
bénéfique, comme par exemple : arme vide et au bip de départ on doit
loader 8 cartouches puis tirer 5 coups. C’est très utile pour la dextérité et
pour mettre un peu de challenge grâce aux cibles réactives. Mais il me manque
quand même la notion de temps et de chronométrage. Pour cela, il faudrait
rajouter à ce kit le laser PET II de laser ammo qui est un petit boitier qui
donne un bip de départ en déclenchant un chrono et qui s’arrête dès lors que le
laser impacte son écran.
Dans tous les cas, rien ne
remplacera jamais un entrainement réel. Il manque toujours cette sensation de
recul qui fait toute la différence en calibre 12.
Bien que convaincu par cette méthode d’entraînement, j’ai quand même remarqué que les cibles ne se déclenchaient pas systématiquement à chaque tir, alors que le laser impactait la cible. Après rapide analyse, il s’est avéré que mon marteau ne percute pas assez fort le bouton poussoir de la cartouche laser. Mon remington est un remington de match avec des ressorts allégés…Autant ce phénomène ne s’est pas produit avec le Q1 et le PCC, autant ça m’est arrivé plusieurs fois avec mon fusil à pompe. J’ai noté aussi que si je positionnais mes cibles relativement loin de moi pour m’entrainer à du tir plus fin, en utilisant la plus petite cible par exemple (3’’), il pouvait apparaître un décalage entre le point visée et le point touché. Le laser n’était pas forcément aligné avec le canon. Avec un fusil à pompe canon lisse, mes organes de visées sont directement alignés avec la bande ventilée du canon. Est-ce mon adaptateur calibre 12 qui se centre mal dans la chambre ?…
5 – Conclusion :
Pour résumer, avec mon Remington
je trouve une vraie utilité à ce kit. La possibilité de tirer tout en
actionnant la pompe, donc sans avoir besoin de réarmer une culasse, est un vrai
plus ! Parmi les autres points positifs que je vois à ce système on
a :
La simplicité d’utilisation, il faut 10s pour
programmer les cibles entre elles.
Le nombre de modes d’entrainement disponibles
offert par le kit de cibles interactives
Le nombre de parcours que l’on peut réaliser en
entraînement
Le nombre de cibles disponibles, notamment les
3’’ pour simuler des cibles plus éloignées.
Le système est transportable. Si on se rend sur
une compétition, la vieille dans la chambre d’hôtel, on peut s’entraîner.
Mais si vous ne possédez ni
airsoft, ni fusil à pompe, ni Glock (pour le kit détente) vous n’aurez qu’une
utilisation limitée de ce système (à mon avis) : coup par coup ! Et
dans ce cas, je vous conseille d’investir dans un Laser PET II (dont je vous ai
parlé plus haut) de Laser Ammo qui vous permettra de travailler votre premier
tir et/ou le dégainé. Ce qui risque de gonfler la facture d’un produit qui
n’est déjà pas bon marché.
Dans tous les cas, je pense que
j’opterai aujourd’hui pour le modèle IR (Infra Rouge). En effet, comme déjà
évoqué, lors des séances de « dry fire », je me suis aperçu que je
focalisais pas mal mon attention sur le point rouge et non sur ma visée. Donc
pour rester focalisé sur les fondamentaux, l’IR permettait de s’affranchir de
cet élément « perturbateur » .
En conclusion je dirai que dans
l’optique d’améliorer ses déplacements, ses « drills », son reload,
de travailler le tir en déplacement, je dois dire que Laser Ammo est bien
étudié. Mais pour être plus complet il faudrait aussi des éléments pour
connaître la qualité de mon tir, de mon lâcher. Est-ce que je suis stable dans
mes tirs en déplacement….
Même dans un garage « encombré » ça fonctionne 😉
Découvrez aussi la vidéo de présentation et du test Laser Ammo en cliquant sur la vignette ci-dessous !
ELYTER est une marque espagnole créée et
spécialisée dans la lumière ultraviolet (UV). Elle a déposé plusieurs brevets
afin de développer la lampe ML2 qui est la lampe mains libres double sortie
(UV/blanc) la plus puissante du marché.
En effet, la technologie novatrice
utilisée permet la détection et l’authentification des caractères de sécurité
communs à tous les documents officiels sécurisés de l’Espace Schengen. Les lampes courantes que nous trouvons actuellement sur le
marché français et européen ont été conçues pour l’authentification de documents
américains et sont donc moins efficaces lorsqu’il s’agit de contrôler des
documents européens (passeports/ CNI/ billets…).
De nombreuses unités européennes font déjà confiance en la marque ELYTER comme la Guardia Civile et les Mossos d’Esquadras espagnoles confrontées comme la plupart des pays européens aux faux billets, à la falsification des passeports ou cartes d’identités.
Pourquoi MP-Sec distribue ces lampes ?
Le choix de la lampe ELYTER ML2 donne un
résultat significatif sur le terrain pour les unités de Police, Gendarmerie,
Douanes… La compacité, la simplicité d’usage, l’efficacité et la polyvalence
des lampes ELYTER sont en parfaite adéquation avec les missions de nos forces
intérieures. Avec cette marque, la sécurité du personnel n’est pas oubliée avec
l’activation du mode urgence disponible sur les produits ainsi qu’un marqueur
personnel permettant le balisage très visible de l’utilisateur.
Pour ces raisons, qui sont en adéquation avec l’esprit MP-Sec, nous proposons ce produit au marché français.
A gauche, la lampe Elyter et à droite une lampe concurrente.
Avantage pour les professionnels :
La polyvalence des produits de la marque ELYTER est un atout pour les utilisateurs. De plus, conçues en polymère et aluminium, dotées d’une LED CREE d’une longévité de 50000 heures, d’une batterie lithium rechargeable USB, et normée IPX4 cette lampe ne peut faire défaut à l’agent qui recherche un produit fiable en toutes circonstances. « Quand on doit avoir l’esprit 100% à sa mission, on n’a pas le temps de se demander si notre lampe fera le travail au moment venu. »
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